Nos 3 règles d’or pour réussir vos e-mails – 3/3
Concevoir un e-mail dans les règles de l’art ? Done ! S’assurer que le rendu sera parfait pour toutes les versions possibles ? Fait aussi ! Reste à franchir un obstacle de taille : fair ouvrir votre e-mail. Pour info, le taux d’ouverture moyen d’un e-mail est de 22,8%(1). Voici quelques clés pour optimiser les vôtres !
Troisième étape : faire ouvrir
Pour que votre e-mail attire l’attention dans la boîte de réception, vous devez travailler sur le « trouple » expéditeur / objet / pré-header (ou snippet).
1er item, l’expéditeur, facteur de réassurance
Selon une étude de la SNCD de 2018, les 2 premiers critères qui font ouvrir un e-mail sont la confiance dans la marque et le fait que l’expéditeur soit clairement identifié. Donc, citez toujours votre marque en expéditeur, même si vous pouvez faire évoluer la terminologie. Par exemple on peut utiliser des prénoms (Amélie de Bruneau) pour accentuer le relationnel, ou encore préciser un nom de service (Espace client Bouygues, Libé Culture…)
2è item, l’objet, pour se démarquer
On a écrit des romans sur ce que doit être un bon objet 😉 Son objectif premier est d’attirer l’attention, de créer de l’impact.
Et il y a des modes. Depuis 4 ans, beaucoup de marques ont ainsi intégré des émojis dans leurs objets pour mieux se démarquer au milieu du très long listing de la boîte de réception. Mais bizarrement, l’impact de ces émoticônes varie selon les pays : les Anglo-Saxons adorent, les Français semblent beaucoup plus sceptiques(2).
On sait que certains mots sont magiques : Offre, Evénement, Invitation, Merci, Nouveau, Vous… Alors que d’autres sont à éviter, au risque que votre e-mail soit pris pour un spam (GRATUIT, À GAGNER,TRES IMPORTANT…). Limitez aussi les effets de ponctuation et l’utilisation des majuscules.
Le critère qui fait la différence, c’est la personnalisation. Tirez profit des informations dont vous disposez (nom, prénom, comportement d’achat, abonnement, anniversaire…) pour donner l’impression de vous adresser individuellement à chaque client et établir une relation de proximité.
À vous ensuite de faire preuve d’imagination en jouant, selon les cas, la considération, la surprise, la complicité, l’information argumentée, la provocation, le questionnement, la remise commerciale…
3è item, le pré-header (ou snippet) incite à l’action
Il s’agit de la première phrase de texte que le lecteur va voir. L’idée avec ces quelques mots est d’emporter l’adhésion de l’internaute, de l’inciter à ouvrir le message. Faites un teasing du contenu de votre e-mail, utilisez un verbe d’action, insérez le prénom du destinataire si vous n’avez pas personnalisé l’objet… Réfléchissez vraiment au couple objet/pré-header, pour que les deux s’articulent et se complètent.
Et surtout, avant vos envois, testez les couples objet/pré-header pour identifier les items les plus performants. Les plateformes de routage, comme Mailchimp ou Campaign Monitor, vous proposent des solutions d’A/B testing : envoyer à des échantillons de votre fichier 2 ou 3 formulations différentes pour mesurer leur performance, avant envoi à toute la base.
Et voilà ! Vous connaissez le secret de réussite de nos e-mails, et on peut vous assurer que, depuis 25 ans, on en a réalisé un certain nombre chez Adrénaline, de la conception à l’intégration 😉 N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagnés sur le sujet !
Pour rappel, voici les 3 étapes de la fabrication d’un e-mail efficace :
- Première étape : une construction aux petits oignons
- Deuxième étape : intégrer et tester sans faire d’erreur
- Troisième étape : faire ouvrir
(1) source : https://litmus.com/blog/the-roi-for-email-marketing-the-good-news-and-the-bad-news
(2) source : https://www.actu-marketing.fr/wp-content/uploads/2016/07/Infographie-Mailjet_Etude-Emojis.png